Ressources

Les définitions ci-après proviennent essentiellement du site internet www.glossaire-eau.fr.

 

Affluent : se dit d’un cours d’eau qui rejoint un autre cours d’eau généralement plus important

Amont : partie d’un cours d’eau, qui par rapport à un point donné, se situe entre ce point et sa source.

Atterrissement : Amas de terre, de sables, de graviers apportés par les eaux, créés par la diminution de la vitesse de courant

Aval : Désigne la partie d’un cours d’eau, qui par rapport à un point donné, se situe après ce point, dans le sens de l’écoulement de l’eau.

Barrage : Ouvrage qui barre plus que le lit mineur d’un cours d’eau.

Basses eaux ou étiage : écoulement ou niveau d’eau le plus faible de l’année, mesuré par la hauteur d’eau ou le débit.

Bassin versant : Espace qui collecte l’eau s’écoulant à travers les différents milieux aquatiques (cours d’eau, lacs, étangs, zones humides, etc., depuis les sources jusqu’à son exutoire.

Berge : Bord permanent d’un cours d’eau, situé au-dessus du niveau normal de l’eau. La Berge est caractérisée par sa forme transversale (berge en pente douce, berge abrupte…), sa composition (sableuse, argileuse…), sa végétation….

Bief : désigne un canal d’amenée à un ouvrage hydraulique

Bras mort : partie relictuelle d’un ancien méandre plus ou moins déconnecté du cours d’eau principal

Colmatage : Dépôt de fines particules dans les interstices d’un milieu poreux ayant pour effet de diminuer sa perméabilité à l’eau et à l’air

Confluent : Se dit d’un cours d’eau issu de la jonction de deux cours d’eau

Continuité écologique : Libre circulation des organismes vivants et leur accès aux zones indispensables à leur reproduction, leur croissance, leur alimentation ou leur abri, le bon déroulement du transport naturel des sédiments, le bon déroulement du transport naturel des sédiments ainsi que le bon fonctionnement des réservoirs biologiques.

Cours d’eau domanial : Cours d’eau faisant partie du domaine public fluvial (la Creuse en aval de Saint Marin)

Crue : phénomène caractérisé par une montée plus ou moins brutale du niveau d’un cours d’eau. Elle ne se traduit pas toujours par un débordement du lit mineur. Une crue de référence est souvent une crue centennale ou alors la plus forte crue jusqu’alors connue si cette dernière est supérieure à la crue centennale.

Débit : Volume d’eau qui traverse un point donné d’un cours d’eau dans un laps de temps déterminé (exprimé souvent en m3/s).

Débit d’étiage : Débit minimum d’un cours d’eau calculé sur un pas de temps donné en période de basses eaux.

Dévalaison : Action pour un poisson migrateur de descendre un cours d’eau pour retourner dans son lieu de reproduction ou de développement.

Éclusée : Volume d’eau lâchée à partir d’un ouvrage hydraulique et se traduisant par des variations de débits brusques et artificiels.

Embâcle : Accumulation hétérogène de bois mort façonnée par les écoulements, entravant plus ou moins le lit.

Érosion des berges : Phénomène naturel, généralement provoqué par le courant, participant au transport de la charge solide et à la recharge sédimentaire d’un cours d’eau

Espèce exotique envahissante : espèce dont l’introduction par l’homme, volontaire ou non, sur un territoire menace les écosystèmes, les habitats naturels ou la diversité biologique.

Espèce protégée : Espèce végétale ou animale bénéficiant d’un statut de protection légale pour des raisons d’intérêt scientifique ou de nécessité de préservation du patrimoine biologique.

Étang : Plan d’eau d’origine naturelle ou artificiel, de faible profondeur et sans stratification thermique stable.

État Chimique : appréciation de la qualité d’une eau sur la base des concentrations en polluant incluant notamment les substances prioritaires. L’état chimique comporte 2 classes : bon et médiocre. Le bon état chimique d’une eau est atteint lorsque les concentrations en polluants ne dépassent pas les normes de qualité environnementales.

État des lieux : Au sens de la Directive Cadre sur l’Eau (DCE, analyse d’ensemble du bassin balayant trois aspects : les caractéristiques du bassin, les incidences des activités humaines sur l’état des eaux et l’analyse économique de l’utilisation de l’eau. L’état des lieux vise notamment à préparer l’élaboration du Schéma Directeur d’Aménagement et de Gestion des Eaux (SDAGE).

État écologique : Appréciation de la structure et du fonctionnement des écosystèmes aquatiques associés aux eaux de surface. Il s’appuie sur des critères qui peuvent être de nature biologique (animaux et végétaux), hydromorphologique ou physico-chimique. L’état écologique comporte 5 classes : très bon, bon, moyen, médiocre, mauvais.

Étiage : Période de plus basses eaux d’un cours d’eau

Frayère : lieu de reproduction des poissons, des amphibiens, des mollusques et des crustacés.

Incision du lit : Désigne un enfoncement généralisé du fond d’un cours d’eau, résultat d’une érosion.

Indice biologique diatomique (IBD) : Indice normé qui permet d’évaluer la qualité biologique d’un cours d’eau en analysant la flore des diatomées (algues microscopiques).

Indice biologique global DCE (IBG-DCE) et indice invertébrés multimétriques (I2M2) : Indices normés permettant d’évaluer la qualité biologique d’un cours d’eau au moyen d’une analyse des macro-invertébrés aquatiques.

Indice poissons rivière (IPR) : indice normé permettant d’évaluer la qualité biologique d’un cours d’eau au moyen d’une analyse de peuplements de poissons.

Lit : Partie située généralement en fond de vallée dans laquelle s’écoule un courant d’eau sous l’effet de la gravité.

Lit d’étiage : partie du lit qui reste toujours en eau même en période de basses eaux.

Lit de plein bord : Limite au-delà de laquelle l’eau se répand dans les parcelles riveraines, correspond à la limite de haut de berges. Lit maximum occupé par un cours d’eau lors des débordements en période de très hautes eaux (souvent crue centennale de référence ou crue historique si plus importante que la centennale).

Lit Mineur : Partie du lit comprise entre les berges franches dans laquelle l’intégralité des écoulements s’effectue la majorité du temps (hors période de hautes eaux et de crues débordantes).

Masse d’eau :  Cours d’eau ou portion de cours d’eau destinée à être l’unité d’évaluation de la directive cadre sur l’eau 2000/60/CE. Pour les cours d’eau, la délimitation des masses d’eau est basée principalement sur la taille du cours d’eau et la notion d’hydro-écorégion.

Module d’un cours d’eau : débit moyen annuel ou pluriannuel en un point précis du cours d’eau.

Morphologie : Science qui étudie les caractéristiques, la configuration et l’évolution des formes de terrains et de roches. Les principaux éléments qui la caractérisent sont : le profil en travers, le profil en long, les sinuosités, les styles fluviaux, les vitesses d’écoulement, les successions de faciès, les variations granulométriques, le corridor rivulaire et la relation avec la nappe alluviale.

Nappe alluviale ou nappe d’accompagnement : volume d’eau souterraine contenu dans les terrains alluviaux souvent en relation directe avec le cours d’eau

Obstacle à l’écoulement : Tout objet ou événement faisant obstacle à l’écoulement naturel d’un cours d’eau (barrages, seuils, écluses,…).

Passe à poissons : ouvrage de franchissement piscicole d’un obstacle à l’écoulement.

Poisson migrateur : Poisson qui se déplace périodiquement entre sa zone de reproduction et ses zones de développement. Certaines espèces vivant alternativement en eau douce et en mer (poissons amphialin), on les appelle “grands migrateurs”.

Recharge granulométrique : apport de matériaux de différents diamètres, de la terre jusqu’au blocs, permettant par différentes techniques d’aménagements de diversifier les écoulements et les habitats faunistiques.

Reméandrage : technique consistant à allonger le tracé d’un cours d’eau, souvent à le remettre dans le fond du talweg, et à réduire sa pente pour rendre sa morphologie plus sinueuse et faire ainsi retrouver ses fonctions hydrobiologiques. Dans l’idéal, il convient de redonner l’ancien lit d’un cours d’eau ayant subi des travaux hydrauliques importants.

Ripisylve : Formation végétale qui se développe sur les bords d’un cours d’eau. Elle est souvent constituée d’une végétation arbustive et arborescente particulière.

Seuil : ouvrage implanté dans le lit mineur d’un cours d’eau.

Zone humide : Milieu naturel marqué par la présence temporaire ou permanente d’eau, accueillant une flore et une faune spécifique.