Le territoire

Le territoire du SMABCAC correspond aux trois bassins versants de la Creuse, de l’Anglin et de la Claise dans les limites administratives du département de l’Indre et sur 6 communes (pour tout ou en partie) du département de la Creuse, soit un territoire de 2 440 km².

Neuf intercommunalités sont adhérentes au SMABCAC. Cela représente  94 communes et près de 55 000 habitants :

  • La Communauté de Communes Brenne – Val de Creuse
  • La Communauté de Communes Marche Occitane – Val d’Anglin
  • La Communauté de Communes Cœur de Brenne
  • La Communauté de Communes Éguzon-Argenton Vallée de la Creuse
  • La Communauté de Communes Val de l’Indre – Brenne
  • La Communauté d’Agglomération Châteauroux Métropole
  • La Communauté de Communes du Pays Sostranien
  • La Communauté de Communes du Pays Dunois
  • La Communauté de Communes Châtillonnais en Berry

Notre territoire est très rural et l’occupation du sol est largement dominée par les surfaces agricoles et forestières et le tissu urbain est très peu représenté (moins de 3%).

Nos trois bassins versants sont en grande majorité dans l’emprise du Parc Naturel Régional de la Brenne. Nos paysages peuvent être principalement caractérisés par les grandes unités paysagères suivantes (source : Portrait de territoire – département de l’Indre – DDT-SATTE- UCP – 2019) :

  • Au Nord-Ouest, les Gâtines de l’Indre ( » terres pauvres « ) : elles correspondent à un vaste plateau calcaire sur sol d’argile à silex et sables, aux molles ondulations mais où les affluents du Cher et l’Indre y ont modelé d’amples vallées, donnant parfois dans ce contexte de plateaux, un relief localement vigoureux. Ces vallées offrent des paysages très différents où prairies humides, bocages et ripisylves structurent un paysage bien « cadré » par les versants. Les forêts couvrent encore de grandes surfaces.
  • Au Nord et au Centre, la Brenne, pays des milles étangs : Les paysages sont constitués par une mosaïque de milieux différents. : étangs, landes, prairies, bois, friches, fourrés et cultures. Cette diversité s’explique par la nature acide et imperméable des sols, par la faiblesse du relief mais aussi par l’action de l’homme : c’est lui qui, dès le Moyen Âge a créé les étangs, cultivé les céréales, puis, plus tard, au XIXe siècle, installé les prairies bocagères ainsi que les grands massifs de résineux (tel celui de Lancosme). La lande, quant à elle, apparaît sur des sols usés par des récoltes successives.
  • A l’extrémité Ouest, le Pays Blancois : un vaste plateau calcaire sec soumis à une importante érosion. Les rivières de la Creuse et l’Anglin ont profondément entaillé ce plateau, leurs cours sinueux dégageant quelques hautes et belles falaises. Il a conservé une bonne proportion de bois et bosquets, dont la densité croît près de l’eau (Anglin, Creuse et Suin) et un réseau de haies à grandes mailles. L’ensemble est ponctué de nombreux arbres isolés. Bourgs, villages, hameaux, fermes isolées sont harmonieusement répartis et desservis par un réseau dense de voies. Les vallées de la Creuse et de l’Anglin jouent un rôle fédérateur où se regroupent les bourgs et les voies principales.
  • Au sud, le Boischaut méridional : c’est un territoire de transition entre les terrains sédimentaires du Bassin parisien et les formations cristallines du Massif central. C’est la cuesta jurassique (soulèvement des calcaires de la Champagne berrichonne) qui marque sa limite nord. Le relief, marqué, rappelle que les contreforts du Massif central ne sont pas loin. Le Boischaut méridional est constitué d’un relief de plateaux rythmés par le découpage d’innombrables petits vallons et vallées ainsi que de quelques petites plaines. Le territoire se caractérise par sa présence bocagère. Le maillage des haies (appelées, ici, bouchures) et les chemins creux de ce pays de bocage sont fort anciens, sans doute de création médiévale, complétés par des terres de labour, d’herbages, de bois et de zones humides.